Coronavirus : Deux cas confirmés de recontamination par le nouveau coronavirus identifiés en Belgique et aux Pays-Bas
Deux cas confirmés de recontamination par le nouveau coronavirus ont été identifiés en Europe, l’un aux Pays-Bas et l’autre en Belgique, a rapporté, ce mardi 25 août 2020, la télévision publique néerlandaise NOS en citant des virologues.
Peut-on être contaminé deux fois par le coronavirus ? La question, qui n’a pas encore été tranchée, agite le milieu médical.
Des chercheurs de l’université de Hong Kong ont fait état, ce lundi 24 août, d’un cas confirmé de réinfection et un cas avait été signalé en Chine continentale mi-août.
Deux autres cas ont été signalés ce mardi 25 août aux Pays-Bas et en Belgique. Selon Marion Koopmans, virologue qui conseille le gouvernement néerlandais, le patient est une personne âgée dont le système immunitaire était affaibli.
Si les poussées de reprise des symptômes chez des patients déjà malades depuis longtemps sont relativement connues, les spécialistes s’attendaient à ce que des cas de réinfection par le SARS-CoV-2 soient observés.
Pour confirmer qu’il s’agit d’une véritable recontamination, des tests génétiques sont nécessaires pour déterminer si la première et la seconde infection ont éventuellement été provoquées par des souches différentes du virus. Que des cas de réinfection émergent, cela ne m’inquiète pas, a souligné Marion Koopmans. Nous devons voir si cela arrive souvent, a-t-elle ajouté.
Aucun commentaire n’a pu être obtenu dans l’immédiat auprès du ministère néerlandais de la Santé.
En ce qui concerne le patient belge, le virologue Marc Van Ranst a précisé à la télévision publique belge VRT qu’il s’agissait d’une femme ayant été contaminée une première fois en mars, puis une seconde fois en juin.
Je pense que dans les prochains jours nous verrons d’autres histoires comparables […] Il pourrait s’agir d’exceptions, mais ces cas existent et il n’y en a pas qu’un, a-t-il dit en jugeant que ce n’est pas une bonne nouvelle.
Marc Van Ranst a expliqué que, dans le cas de la patiente belge, qui présentait des symptômes légers de Covid-19, les anticorps développés après l’infection initiale pourraient être insuffisants pour prévenir une nouvelle contamination par une souche légèrement différente du virus mais pourraient malgré tout contribuer à limiter la sévérité des symptômes.