Un sommet extraordinaire des 27 dirigeants de l’Union Européenne pour discuter de la situation en Biélorussie
Un sommet extraordinaire des 27 dirigeants de l’Union Européenne aura lieu mercredi 19 août , par visioconférence pour discuter de la situation en Biélorussie, a annoncé lundi le président du Conseil européen.
Le peuple du Bélarus a le droit de décider de son avenir et d’élire librement son dirigeant. La violence contre les manifestants est inacceptable, a déclaré Charles Michel, président du Conseil européen sur Twitter.
En réaction à l’aggravation de la crise, l’Union Européenne a donné vendredi son accord à des sanctions contre des responsables biélorusses liés à la répression ou à des fraudes électorales.
C’est au tour de l’Allemagne d’exprimer son désaccord face à la situation en Biélorussie. Le pays menace en effet d’étendre les sanctions de l’Union Européenne contre la Biélorussie, selon le porte-parole d’Angela Merkel.
Plus tôt dans la journée, le Royaume-Uni avait déclaré ne pas accepter les résultats de l’élection présidentielle du 9 août au Bélarus et compte sanctionner les responsables de la répression des manifestations contre le président Alexandre Loukachenko, a indiqué lundi le chef de la diplomatie britannique Dominic Raab.
Le Royaume-Uni n’accepte pas les résultats. Nous avons besoin de toute urgence d’une enquête indépendante par l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) sur les failles qui ont rendu injustes les élections, ainsi que sur la répression atroce qui a suivi, a déclaré le ministre des Affaires étrangères dans un communiqué.
Des manifestations étaient en cours lundi devant plusieurs usines et le siège de la télévision publique bélarusse à Minsk à l’appel de l’opposition, qui a annoncé une grève générale pour protester contre la réélection du président Alexandre Loukachenko.