Le Mouvement Ennahdha s’est empressé d’annoncer des positions contradictoires dépourvues de position décisive du fait de la décision de former un gouvernement aux compétences non partisanes, et l’opinion dominante semble être son rejet de cette approche, ce qui signifie que la confiance des plus grands blocs du Parlement n’est pas accordée au gouvernement du « Présidium ».
Le mouvement Ennahda a plusieurs considérations, dont la plus importante est sa peur des réélections, notamment avec la montée de PDL en termes d’intentions de vote.
Ennahdha veut rester au pouvoir, et n’est pas parti depuis 2011, et il préfère rester à la présidence du Parlement plutôt que de quitter le gouvernement.
A la lumière du rejet d’un certain nombre de partis à l’idée d’un gouvernement aux compétences indépendantes, en fait pour Ennahdha c’est une occasion d’aménager « la maison de l’intérieur » et de se réconcilier avec ses partisans qui sont en colère contre ses tendances récentes.
Le chef du bloc d’Ennahdha, a rencontré hier Hichem Mechichi, a déclaré que les consultations étaient toujours en cours et que la situation n’était pas résolue. Enfin, l’Ennahda veut bloquer la route devant Abir Moussi, qui a marqué de nombreux points sur Ennahda, dont le plus important est sa demande d’expulser Ennahda du gouvernement.
Abir Moussi oblige Ennahda à donner confiance au gouvernement Mechichi, car il a réussi à les retirer du gouvernement.
