France : Les Tunisiens Résident à l’étranger lancent la Campagne « on veut rentrer »
Après les mesures arbitraires et injustes approuvées par le Premier ministre envers les Tunisiens à l’étranger et leur retour au pays durant l’été en cours, qui comprenaient une exagération à la charge des citoyens à l’étranger avec l’exigence des examens médicaux et des frais consulaires en plus de la mise en quarantaine obligatoire dans l’un des hôtels, que les rapatriés tunisiens supportent son coût élevé, en plus de l’augmentation spectaculaire des prix des billets d’avion , Nous sommes un groupe de milliers de résidents à l’étranger qui détiennent le passeport tunisien et « Tunisiens cœur et âme », déclarant notre rejet absolu de ces mesures injustes et le lancement de la campagne « on veut rentrer » qui vise à préserver l’honneur du Tunisien à l’étranger et ne pas être considéré comme un citoyen de seconde zone.
Exprimant notre adhésion au droit de retourner dans le pays d’origine, affirmant notre affiliation et notre fidélité au sol tunisien, et notre engagement à préserver nos racines et notre histoire nous demandons
– Annulation de la quarantaine obligatoire pendant une semaine, tout en affirmant notre disponibilité à adhérer à l’auto-quarantaine dans nos domiciles.
– Le gouvernement prend en charge les frais de l’examen médical sur le territoire de la République tunisienne, ce qui est prohibitif et arbitraire, étant donné que l’immigrant tunisien est soumis à un examen corona dans le pays où il réside à son départ.
Interférer avec les compagnies aériennes pour établir des prix différentiels acceptables dans les billets de voyage, en particulier pour les familles de deux personnes ou plus
– Accélérer la désignation d’un consul ou ambassadeur dans le département français pour prendre en compte les intérêts de plus d’un million d’immigrés tunisiens dont les dossiers et les affaires incendiaires attendent une ingérence formelle d’un représentant diplomatique de l’Etat tunisien.
Ces demandes urgentes que nous adressons au Président de la République, Kais Saied, et au Premier ministre, Elyes Fakhfakh, pour examen urgent, en mettant l’accent sur le respect de tous les points de la déclaration et l’engagement de les défendre pour les atteindre par toutes les méthodes de protestation pacifiques afin de garantir notre droit à la dignité et à la citoyenneté.
Le Porte-parole de la campagne
Professeur Rim Bel-Khedhiri