Rached Kheriji, alias Ghannouchi, de l’exil doré à « un dégage» de ses siens !
Rached Kheriji, alias Ghannouchi, de l’exil doré à « un dégage» de ses siens !9
Un communiqué nous est parvenu du « comité central » de la Nahdha « Majless achoura », autrement qualifié de « nid de crabes », nous édifiant que ce comité passé maitre dans la politique politicienne, a décidé de porter leur chef Ghanouchi candidat au perchoir de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
Les observateurs initiés savent, parfaitement, que le clan anti Ghannouchi au sein de leur conseil a poussé ce dernier à se porter candidat, sachant qu’il n’obtiendrait jamais une majorité suffisante pour accéder au perchoir, soit 109 voix. Autrement dit, ce clan pousse dans un précipice le chef du parti, pour s’en débarrasser à jamais.
Ghannouchi désavoué, n’a autre action à faire que de démissionner du parti et entamer une traversée du désert sans fin !
Le Cheikh, comme il se plait à se faire appeler, a commis l’irréparable en propageant l’intox, en effet, il a distillé l’info que l’ex président du parlement et de l’état par intérim, M. Mohamed Ennaceur est décédé à l’hôpital militaire, cette info a été relayée par ses sbires facebookers, dans une fin de déstabiliser la scène politique et noyer sa défaite de rassembler une majorité pour former un gouvernement.
Sa somnolence lors des cérémonies de la commémoration de la naissance du Prophète à Kairouan (centre du pays) a été très mal vue par les fidèles de la grande Mosquée, mais aussi par l’ensemble des citoyens très attachés à une telle commémoration spirituelle.
Lors d’une réunion, à la veille du « comité central », tenue dans une ambassade européenne, les observateurs avaient observé le malaise de Ghannouchi, suite à toutes ses bévues.
Ghannouchi, rappelez-vous, muni d’un passeport neuf a quitté la Tunisie en 1989 à bord d’une limousine de la présidence mise à sa disposition par le président Ben Ali, qui l’a conduit à la frontière algérienne, laissant derrière lui les militants de son parti dans les prisons ou dans la clandestinité. Ces militants n’ont jamais pardonné sa lâcheté et ils s’en rappellent parfaitement aujourd’hui. Son sort est dores et déjà scellé, il sortira par la petite porte lors de leur prochaine réunion qui se tiendra le 13 courant.
Désormais, il ne lui restera que l’immunité d’un député, telle immunité sera caduque dans 6 mois, car nous marchons directement vers de nouvelles élections législatives. Les tunisiens, cette fois, sortiront en force pour dire « basta » à ces charlatans de la politique politicienne et aux faux slogans d’une fausse révolution, et autre renouveau démocratique.
Un « DEGAGE » encore plus fort que celui scandé un certain 14 janvier 2011, lui sera jeté à la face, il lui restera que les yeux pour pleurer et retourner à son exil 5 étoiles dans la banlieue de Londres, peut être écrirait-il des télégrammes comme il avait coutume de faire à l’adresse du Prédisent Ben Ali et au gendre de ce dernier Sakhr Matri.
Les tunisiens ont compris la chose politique, et les jours prochains sont féconds de beaucoup de surprises.
« Wait and see ».
Nizar JLIDI