ImmigrationTunis

Des tunisiennes émigrées dans le monde politique: Mouna Ouaz

La jeune Mona Ouaz, âgée de 31 ans est une tunisienne née à Mazara une ville sicilienne. Doctorante en littérature italienne à l’université Paris X Nanterre.
Elle se présente en 4ème position sur la liste du BADIL en Italie, menée par la tête de liste M. Adel Chehida.
Mona se dit fière de mener ce combat derrière le candidat Mehdi Jomaa et président du parti AL BADIL.
C’est sa première expérience en politique, après avoir plongé dans l’associatif et fréquenté les militants de ce parti en France et en Italie.
Son souhait sera de servir ses compatriotes et lutter pour rapprocher l’administration consulaire aux administrés résidents dans des localités reculées en Italie, loin de tout.
Elle parle de laisser pour compte, tous ces tunisiens(e) qui, pour renouveler leurs passeports, doivent faire un périple infernal afin d’arriver au consulat, sans pour autant être sûrs de pouvoir accomplir les démarches. Mona ne fait pas seulement des remarques, mais elle apporte des solutions, à savoir, la création d’un consulat itinérant qui viendra, périodiquement, dans les localités à forte présence tunisienne, afin de leur dispenser les services dont ils en ont besoin.
Concernant les services douaniers, la candidate du BADIL trouve que les démarches sont très lentes aux frontières et que l’émigré fait face à de fortes taxes inhérentes aux objets de première nécessité importés lors de son retour au pays.
Parlant des acquis de la femme, Mona valorise les avancées notables en matière de parité et dit que la femme tunisienne suscite la jalousie de part le monde.
Elle est sereine, quant à la capacité de la femme de pérenniser ses droits acquis, la femme tunisienne est éduquée et instruite ajoute-elle.
Néanmoins, Mona est choquée que seules 4 femmes sont têtes de listes du BADIL sur 33.
Répondant à notre question ; s’il est temps qu’une femme puisse accéder à la magistrature suprême, Mme Ouaz trouve qu’elle est encore prématurée cette éventualité, sans donner les raisons d’une telle réponse.
Mona renouvelle sa fierté d’être tunisienne et compte fêter comme il se doit le 13 août, journée de la femme tunisienne.

 

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page