Une destination touristique mondiale , la ville de Marrakech est dite la ville rouge ,un surnom souvent entendu et qui est vraiment bien mérité.
Une ville située dans le centre du Maroc, dans l’intérieur des terres, au pied des montagnes de l’Atla appelée aussi la ville ocre , une appellation qui a un rapport avec constructions de la ville qui sont toutes ou presque rouges.
C’est en effet la couleur de la terre en cet endroit, qui servait et sert encore à la construction des différents édifices et bâtiments de cette ville, devenue aujourd’hui un des hauts lieux du tourisme du Maroc, une fierté pour le pays.
L’un des symboles essentiels de cette ville impériale se retrouve dans ses remparts, entourant la Médina, la vieille ville. Et bien sûr, les murs de cette ville fortifiée sont rouges, faits de terre, de chaux et montés sur une armature en bois.
Les portes des remparts
Impossible de ne pas les voir : ils encerclent toute la vieille ville, avec ses 19 kms de long, et un mur qui fait en général de 6 à 8 m de hauteur. 22 portes percent les remparts, laissant passer les personnes et les voitures. Les différentes tribus qui venaient à Marrakech faire du commerce ou trouver protection avaient souvent une porte qui leur était réservée, et portant leur nom.
C’est le cas de Bab Doukkala ou de Bab Aylen, du nom des tribus respectives. Cette épaisse enceinte destinée normalement à la protection militaire de la ville ne protège aujourd’hui plus rien. Il n’y a plus de grand portail contrôlant les passages, il n’y a pas de garde dans l’une des 200 tours ni personne faisant la ronde en haut des remparts. D’autant plus que les forces vives de Marrakech, où se trouvent l’industrie, l’emploi et les banques sont dans la ville neuve, à l’extérieur. Ces remparts ont évolué avec Marrakech, accompagnant sa croissance, et construits progressivement, au long des siècles.
