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Le prélude à l’effritement de l’état.

Nous assistons sans force , avec un gouvernement faible, à l’effritement de l’état tunisien.
Après la prolifération des associations à la solde de l’étranger, qui reçoivent une importante manne financière, après les visites des responsables de partis politiques aux ambassades, après la politisation des mosquées, nous voilà aujourd’hui devant la caricature vocale de notre hymne national.
La nahdha, parti affilié au mouvement des frères musulmans, vient de transformer les paroles de notre hymne national que ses adhérents scandent à l’issue de chacune de ses réunions. Tout ça sous les yeux d’un gouvernement autiste et laxiste !
Mais où va-t-on ? Quelles sont les lignes rouges à ne pas dépasser ?
Hier, un barbu osait descendre le drapeau national au-dessus de la faculté de Manouba, heureusement qu’une brave tunisienne s’est opposée à cet ignoble geste, aujourd’hui l’hymne national est traîné dans la boue.
Un gouvernement dont la tâche première est celle de défendre les rudiments de l’état, à savoir son drapeau, son hymne national et tout ce que fait sa notoriété.
Si on ne se soulève pas contre ces actes ignominieuses, on ouvrira le champ libre à d’autres actes encore plus graves.
Le gouvernement doit agir fermement et vite, en demandant des comptes à ceux qui jouent de nos valeurs.
Pourrait-il le faire ?
Tout fait croire que ce gouvernement a les mains liées par le groupe de la nahdha au parlement.
La balle est dans le camp du président qui détient le pouvoir de dissolution du parlement et l’appel à des élections. On ne peut plus vivre sous la pression d’une soixantaine de députés islamistes arrivés au Bardo par des manigances que l’on sait.
La démocratie et le système politique boiteux engendrés par la révolution de la brouette doivent cesser. Une troisième république devra voir le jour avec une nouvelle constitution, qui mettra fin à cette situation bancale qui ne servira point les intérêts de la nation mais fait le jeu des partis politiques à la solde des puissances étrangères.
Le peuple doit se réveiller.
Tunisien ! Lève-toi, ouvre tes yeux et marche !
ecrit par : noureddine chafai

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